Parcours permanent

La visite débute sous les combles, au 3^e étage. Deux salles présentent un parcours informatif sur l’art du vitrail en général, en tentant de répondre aux grandes questions que le visiteur peut se poser : qui fait du vitrail ? Comment crée-t-on un vitrail ? Le vitrail n’est-il que religieux ? Fait-on encore du vitrail aujourd’hui ? Pourquoi y a-t-il autant de vitraux dans l’Aube ?...

Dans la salle « Comprendre le vitrail », un parcours chronologique est proposé depuis les origines à nos jours. Cette histoire est divisée en onze chapitres, illustrés le plus souvent possible par des exemples aubois. Présentés à la verticale, des vitraux originaux et quelques reproductions servent de support au discours qui se déploie à l’horizontale sur des balustrades de lecture. Le chapitre dédié à l’âge d’or de la production troyenne, le « Beau XVI^e siècle », fait l’objet d’une scénographie particulière. Le dialogue entre les arts qui caractérise la période y est mis en avant. Deux dispositifs interactifs permettent d’approfondir ses connaissances sur l’art du vitrail dans l’Aube : une table de décryptage du phénomène aubois et un écran donnant accès à la Route du Vitrail.

Dans la salle « Concevoir le vitrail », les grandes étapes de création d’un vitrail sont abordées, depuis l’expression de la commande jusqu’à la pose dans l’édifice en passant par les phases de création en atelier. A partir de deux exemples de chantiers de création, que 500 ans séparent, les différences et les similitudes dans le processus de création sont données à voir. Autour des vitraux originaux issus de ces deux chantiers (cathédrale de Sens et cathédrale de Strasbourg), plusieurs médias permettent de suivre ces processus de façon parallèle : des films, des infographies, des outils et des documents d’archives. Un contenu dédié aux enfants est disponible sur des panneaux pivotants. Au fond de la salle, un atelier de peintre verrier est évoqué à l’aide d‘outils et meubles originaux. Un dispositif immersif montre les gestes du peintre dans l’intimité de son atelier.

Situé en entresol, cet espace fait partie du parcours de visite et est accessible à tous. Il est conçu comme une pause offerte à ceux qui souhaitent en savoir plus sur l’art du vitrail.

Deux types de contenus sont proposés:

• La Route du Vitrail est accessible sur une grande table interactive.
• Une filmothèque sur l’art du vitrail est accessible sur deux écrans dotés de casques et associés à de confortables fauteuils. Documentaires, interviews, films de longueur variable sont ainsi proposés.

Selon le temps dont il dispose, le visiteur peut prendre place pour quelques minutes ou quelques heures.

Cette ancienne salle de malades a conservé ses volumes d’origine et bénéficie d’un éclairage naturel abondant. Elle accueille des vitraux de provenances et datations diverses, présentés en une déambulation esthétique et offerts à la contemplation du visiteur.

Cette grande galerie des vitraux a vocation à être renouvelée chaque année de façon partielle. Le visiteur est donc incité à venir et revenir, pour découvrir chaque fois de nouvelles œuvres.

Cette petite salle est conçue comme un écrin feutré pour le trésor de la Cité du Vitrail. Due à sa fragilité, l’œuvre est présentée sous vitrine avec un dispositif théâtralisé permettant de voir la face externe par un jeu de miroirs.  

Le visiteur découvre l’histoire étonnante de ce petit panneau de vitrail, qui est à ce jour le plus ancien vitrail troyen conservé. Des textes et vidéos sont consacrés à son histoire et à sa restauration et une grande carte du monde vous montre l’appartenance de ce vitrail à un ensemble aujourd’hui dispersé.   

Cette salle est conçue comme une respiration au sein du parcours scénographique. Le temps d’une projection, un réalisateur – Christophe Deschanel - propose son regard sur le vitrail, la lumière, la Création. La plupart des édifices filmés se trouvent sur le territoire départemental.

A l’origine, cette salle servait à entreposer les ornements liturgiques utilisés lors des offices religieux. Le meuble d’origine aujourd’hui restauré, contenait les vases sacrés en partie haute, alors qu’en partie basse étaient conservés les habits sacerdotaux (chapes ou chasubles). L’officiant pouvait se changer dans cet espace, ainsi appelé revestiaire.

Ici sont présentés quelques objets qui subsistent du trésor originel de la chapelle de l’Hôtel-Dieu-le-Comte : statues, reliquaires et tableaux.

Rare architecture troyenne du XVIII^e siècle, la chapelle servait aux religieuses, aux malades et aux fidèles séparés de ceux-ci par une grille.
Les peintures murales, le mobilier et le vitrail du chœur datent d’une campagne de décoration du XIX^e siècle.

Le vitrail du chœur, figurant le fondateur de l’Hôtel-Dieu est le dernier survivant des vitraux de la chapelle, soufflés par une explosion lors de la Seconde Guerre mondiale. Un dispositif tactile permet la découverte de ce dernier par le public malvoyant.

La restauration des peintures murales a été confiée à des restaurateurs spécialisés. L’état très dégradé des peintures, leur encrassement et leur désolidarisation du support a rendu le travail particulièrement complexe. Le résultat est cependant de toute beauté, révélant des nuances de couleur insoupçonnées. Le visiteur peut découvrir les étapes de la restauration de la chapelle sur un écran prévu à cet effet.

La découverte de ce lieu éblouissant est proposée à la fin du parcours de visite. Les six baies immenses qui inondent de lumière cet espace, sont équipées de serrureries intérieures. Placées devant les fenêtres, elles permettent d’exposer des vitraux monumentaux, entiers et en lumière naturelle.